HISTOIRE
PAR LA FONDATRICE ROSE DE CICCO
MADASGASCAR RÊVE D'ENFANT
Rose De Cicco
ZAZAKELY : A Babetville Sakay,
à 120km de la capitale, Antananarivo
Mon histoire avec ce pays, est celle d’un amour d’adolescence, un amour sentimental,
musical, poétique, qui s’éteindra avec moi. Je suis native de Madagascar et j’ai quitté cette île à l’âge de 13 ans.
En septembre 2000 je suis retournée sur les traces de mes treize premières années de vie grâce à Caran D’Ache qui m’a offert ce voyage pour mes 25 ans de boite.
A Babetville Sakay, à 120km de la capitale, Antananarivo, dont j’avais encore une vision idyllique de mon enfance, tout était beau. On pouvait manger à notre faim. En arrivant sur place, ce fut la douche froide, j’ai été choquée par la misère, il n’y avait plus rien.
Les jeunes malgaches m’ont demandés si je pouvais faire quelque chose pour eux, comment refuser, le pays souffre comme bon nombre de ses pairs africains, d’un manque cruel de fourniture scolaire, et bien d’autres choses.
Nombreux sont les parents qui ne peuvent pas subvenir aux frais de scolarité de leurs
enfants.
De ce fait une grande partie de ces « mômes » travaillent dans les champs alors qu’ils devraient se trouver sur les bancs d’une école.
Tout ceci est aggravé par une situation politique dramatique depuis de si longues années.
C’est dans ce pays si pauvre que nous avons choisi de dresser notre tente, jusqu’aux coins les plus reculés de la région du Bongolavo. (Moyen Ouest).
Par notre présence annuelle nous essayons d’apporter du réconfort et de l’espoir à ces gens.
L’éducation de l’enfant, sa mise sur les rails de l’école, le souci de son identité, de sa
santé… sont nos principaux objectifs ainsi que le reboisement et l’accès à l’eau potable.
Autant d’élément pour entretenir la flamme de l’espoir chez les parents et le feu sacré
dans le cœur des participants.
" Par notre présence annuelle nous essayons d’apporter du réconfort et de l’espoir à ces gens ".